mercredi 31 juillet 2013

Jour 7

Le soleil se lève sur la plaine. Après avoir donné un coup de main pour monter un chapiteau, nous faisons nos au revoir à l'Elaboratoire et à ses habitants. Direction : l'ouest et le cœur de la Bretagne.
À partir de la sortie de Rennes, le stop marche très fort. Nous sommes pris tour à tour par un père et ses enfants qui nous déposent à Bédée, un premier Guillaume qui nous conduit à Montauban-en-Bretagne, Gwanaelle qui nous laisse dans un village dont nous n'avons pas eu le temps de noté le nom, un second Guillaume qui nous rapproche de la 4 voies, Erwan qui nous amène à l'entrée de la 4 voies et enfin Marion et son fils, le petit Clément, qui nous conduisent jusqu'à Taulé ! Rencontres toutes très sympathiques, mais pour la plupart assez courte. Au sujet du revenu de base, toujours beaucoup d'intéressement et de scepticisme.

À Taulé, nous sonnons chez plusieurs habitants de la ville pour demander l'hospitalité pour la nuit. Un premier nous offre quelques conserves pour notre repas du soir et un second, Gilles, nous autorise à planter notre tente dans son jardin. Avec Marie, sa compagne, tous deux retraités, ils nous proposent de boire un verre ensemble. L'idée d'un revenu de base laisse les laisse perplexe. Marie cherche malgré tout à en savoir plus et nous pose beaucoup de questions, mais Gilles, très agacé, parle d'assistanat et coupe court à la discussion.

lundi 29 juillet 2013

Jour 6 - Degemer mat e Breizh ! (*)

(*) Bienvenue en Bretagne

C'est parti pour Rennes ! Nous retrouvons Séverine et Gabbie qui nous ont proposé de nous y déposer. Ils nous conseillent de passer la nuit à l'Elaboratoire, lieu de vie alternative à Rennes. 

Méca géant à l'entrée des ateliers de l'Elaboratoire

L'Elaboratoire est disposé en deux parties : les ateliers, lieu de fabrication et de réparation d'à peu près tout ce que vous pouvez imaginer, et les lieux de vie. Ces derniers sont disposés le long d'une petite route. Sur la droite de cette route sont disposés vans, camions, caravanes et camping-car, chacun appartenant à un des habitants de l'Elaboratoire ; tandis que sur la gauche se situe un espace commun composé d'un espace internet, d'une salle de théâtre, d'une salle de musique et d'autres salles encore. Le bout de la route s'ouvre sur un immense espace vert bien surnommée : "La Plaine". On trouve ici d'autres camions, mais aussi des chapiteaux et des tentes. "Le Château", espace commun, fait office de garde-manger et de cuisine. Après la visite du lieu faite par Morgan, et après avoir installé notre tente, nous avons retrouvé quelques-unx des cinquante personnes vivant à l'Elaboratoire pour le repas du soir.

Soirée avec Gros Ben, Jean-Michel, Gigi, Ytomi et quelques autres.

Le sujet du revenu de base fut très vite abordé. Une des personnes présente était déjà au courant de l'existence de cette idée et de l'Initiative Citoyenne Européenne. Un débat très vif s'engagea, principalement entre Gros Ben, fervent défenseur de l'idée, et Jean-Michel, plutôt sceptique. Le premier voit le revenu de base comme une alternative permettant à notre société de sortir du capitalisme. Jean-Michel, quant à lui, ne remet pas en question le bien-fondé de l'idée, mais la juge inapplicable dans le contexte actuel de notre société. Il croit qu'elle pousserait beaucoup plus à la paresse qu'autre chose et pense qu'il vaut mieux se concentrer sur des sujets, comme l'obsolescence programmée.

À partir de demain, nous profiterons de notre avance pour visiter les côtes bretonnes. À bientôt pour un nouvel épisode !

vendredi 26 juillet 2013

Jour 5 - Voyage à Nantes

Aujourd'hui, pas de stop. Nous restons à Nantes.

Sur les conseils de Séverine et Gabbie, nous faisons une partie du "Voyage à Nantes". Il s'agit d'un circuit d'une quarantaine d'expositions à travers tout Nantes, symbolisé par une ligne verte au sol. Parmi ces expositions, les sculptures et photos d'Isaac Cortal, mettant en avant l'aliénation de l'homme par une société bétonnée qui s'est détournée de la nature, sont particulièrement marquantes. Nous recommandons à tous les Nantais et passants à Nantes ce voyage.

Sculptures d'Isaac Cordal

L'éléphant de la Royal Deluxe

La journée passe vite et le soir arrive. Nous passons la nuit chez Élodie, une amie de Séverine, rentrée depuis peu d'un voyage d'un an en Australie. Autour d'un bon repas puis d'une partie de cartes, la discussion tourne principalement autour de nos expériences de voyages et rencontres respectives. Intéressée par l'idée d'un revenu de base, Élodie est la preuve que recevoir de l'argent sans contrepartie n'est pas synonyme d'inactivité. Au chômage, elle est aussi occupée, voire plus, qu'une personne qui travaille, sans cesse en train d'aider ses proches, pour l'organisation d'un mariage ou autre.

Demain nous retrouverons Séverine et Gabbie pour un petit tour vers Rennes. :-) 

Jour 4 - WTF ?

Réveil au campement des bénévoles de Concordia. Hier nous avons un peu oublié de vous le décrire ce campement.

Visualisez un ensemble de tentes disposées de manière aléatoire au milieu d'une prairie. Le long de cette prairie serpente une rivière qui un coup se rétrécie et plonge pour former une petite cascade, un coup s'élargie et s'éclaircie le long d'un petit banc de sable. Le tout est entouré d'arbres et d'un pré où flânent des chevaux. Pour y accéder, une seule solution : par un pont passant au-dessus de la rivière et un chemin de racines longeant une forêt.Voilà le décor dans lequel nous avons dormi et nous nous sommes réveillés ce matin. :-) 

Après un petit déjeuner avec nos hôtes nous repartons en stop. Objectif : Libourne ou les alentours. L'idée est de remonter doucement vers le nord pour être à Notre-Dame-des-Landes lors des manifestations du 3 et 4 août.

Tour à tour pris par Régis, artisan en plein travail et Valérie, ex-auto-stoppeuse rentrant chez elle avec sa fille, nous atteignons très vite le village de Saint-Laurent-du-Bois. Là, les voitures défilent et ne s'arrêtent pas. Après hésitation, nous prenons la décision d'aller à pied jusqu'à la prochaine ville, Sauveterre-de-Guyenne, 8 kilomètres plus loin, où il y aura plus de passage. Après deux heures de marche en plein soleil, la ville est en vue.


À l'entrée de Sauveterre, rencontre avec Javier, collègue auto-stoppeur espagnol, avec qui nous échangeons au sujet du revenu de base. Il souhaiterait voir un tel système en Espagne pour contre-carrer les effets de la crise. Sur ses conseils nous nous plaçons près d'un supermarché en sortie de ville. Après un moment d'attente, nous sommes recueillis par Marie-Jo, la générosité incarnée. Elle nous conduit jusqu'à chez elle, à quelques kilomètres de là, pour nous offrir eau, pains aux raisins et de délicieuses cerises.



Elle fut très intéressée par notre démarche et par l'idée d'un revenu de base. Après un moment de discussion, elle finit par nous accompagner jusqu'à un rond-point très passant, où trouver une voiture pour Libourne devrait être facile. Nous avons à peine le temps de poser nos sacs qu'une voiture s'arrête. Séverine, étudiant pour devenir éducatrice spécialisée, accepte avec plaisir de nous accompagner jusqu'à Libourne.


Mieux encore, rentrant à Nantes, elle nous propose de passer la nuit chez elle ! Nous n'avions pas du tout prévu de nous rapprocher de Notre-Dame-des-Landes aussi vite, mais après tout... pourquoi pas. Arrivés à Nantes, nous faisons la connaissance de Gabbi, naturaliste en lutte, qui vit avec Séverine.


Super soirée avec eux au cours de laquelle nous avons parlé de sujets aussi variés que l'astronomie, le revenu de base, l'écosystème de Notre-Dame-des-Landes et de la région, et les origami. Découvrant le revenu de base, ils ont de suite accroché à l'idée et sont totalement pour.

Sur leurs conseils, nous allons profiter de notre avance pour visiter la ville. Demain, c'est voyage à Nantes. :-)

mercredi 24 juillet 2013

Jour 3 - Voulez-vous un verre de lait ?

Réveil tardif, départ tardif.

Nous sommes passés voir Sophie, Pierre et leur fille avant de prendre la route pour visiter leur maison, leur jardin ainsi que leur caverne d'Ali Baba.



Après avoir fait nos adieux à ce beau lieu nous reprenons la route vers le lac de Honstai et nous sommes pris en stop au bout de la 5ème voiture qui passe par Béatrice. Arrivés au lac, petite sieste pour Olivier à l'ombre des pins. Nous reprenons le stop depuis la sortie de Hostens.


Une petite voiture s'arrête au bout d'une dizaine de minutes. Elle est déjà remplie de trois personnes : Marie, Valentin et Soukaïna. Après avoir discuté avec nos chauffeurs ils nous proposent de nous accueillir pour la soirée. Direction donc Verdelais à le Luc pour rejoindre le campement des bénévoles de Concordia et des animateurs du centre de loisirs.

Après avoir mangé un bon barbecue, j'ai passé la nuit à parler du revenu de base et de plein d'autre choses avec Valentin, Mat, Clément et les trois bouteilles du vignoble de son père.

Petite interlude musical de Clément

Jour 2 - Première soirée-débat

Ce matin on se lève tôt : 11 h environ.

Ayant prévu de rester à Belin-Béliet jusqu'au lendemain, la route ne nous verra pas aujourd'hui. On en profite pour finaliser le blog et écrire les premiers articles. Enfin... disons plutôt qu'il y en a un qui écrit et un qui fait joujou avec son appareil photo.

Olivier en train d'écrire le post du jour 1 et qui met plus d'une heure pour trois lignes.

Le soleil régnant sans partage dans le ciel, le temps est idéal pour une visite du village et plus particulièrement de sa plage. Petit bout de sable au bord de l'Eyre, on fait très vite abstraction de la route toute proche pour profiter de la tranquillité du lieu. On conseille aux voyageurs. :)

Le soir, rendez-vous chez Cynthia pour un repas en mode auberge espagnole.

Pierre, Christophe, Cynthia, Sophie et Philippe

Les sujets de la soirée : revenu de base bien sûr, mais aussi décroissance, simplicité, projet de société et spiritualité. Quelques questions débattues autour de la table : le revenu de base permettrait de survivre sans obligation de travailler, est-ce une chose ? Peut-il être le socle d'un nouveau projet de société ? Va-t-il dans le sens de la décroissance ? Est-il mieux pour l'homme de se concentrer sur l'organisation de projets de société ou sur l’élévation de sa conscience ? Discussion très riche, qui dura jusqu'à la tombée de la nuit, fit notre joie et celle des moustiques. Demain, départ pour de nouveaux lieux, de nouvelles rencontres et de nouvelles aventures.

Le petit mot de la fin. :)

lundi 22 juillet 2013

Jour 1 - Sur la route de Compostelle

Premiers pas, premières joies... joies des coups de soleil, tees-shirts mouillés et autres conséquences de la chaleur. Le départ se fait de la Victoire, à Bordeaux, en début d'après-midi, sous un soleil de plombs. Objectif : Belin-Béliet, à 45 kilomètres de là. Malgré les indications du thermomètre, la bonne humeur est présente et nos pieds s’élancent bon train. Très vite, de curieuses coquilles incrustées à même le sol apparaissent à intervalles réguliers. Sans l'avoir prévu, nous insérons nos pas dans ceux des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.


Suivre le Chemin incite fortement à la marche et peu au stop. Mais étant donné qu'il nous faudrait plus de huit heures pour atteindre notre première étape à pied et que nous avons bien moins de huit heures avant la nuit, tout en marchant, nos pouces se lèvent devant les voitures qui défilent.

Après une douzaine de kilomètres, deux heures de marche et des centaines de voitures passées sous nos yeux, dans une petite localité répondant au nom de "La House", un mini-van s’arrête enfin. On se souviendra longtemps de la réponse du chauffeur alors qu'on lui demandait s'il pouvait nous conduire à Belin-Béliet : "In english, please ?". Il est utile de préciser ici que notre niveau d'anglais nous permet tout juste de comprendre la question.


Malgré la difficulté de la langue, une compréhension mutuelle a pu s'établir grâce à un mélange d'anglais et de langage des signes. Notre premier bienfaiteur est allemand, festivalier en route pour "Freedom", au Portugal. Très au fait des alternatives de société, il connait déjà le Revenu de Base. Convaincu par l'idée, il fut très intéressé par le système des Initiatives Citoyennes Européennes que nous lui avons fait découvrir. Après quelques minutes de discussion l'arrivée de la première étape est enfin en vue.


Accueillis par Cynthia, jeune décroissante, la première soirée chez elle allie discussion en tout genre, rires et bonne cuisine. Une seconde soirée est prévue le lendemain pour parler, entre autre, du Revenu de Base. Rendez-vous demain pour refaire le monde.

La découverte du jour : Si vous voyez un moustique se délecter de votre sang, ne le tuez surtout pas ! Laissez le finir tranquillement et attendez quelques minutes. La démangeaison disparaît d'elle-même et aucun bouton n’apparaît. Testé et approuvé par vos serviteurs. ;-) 

dimanche 21 juillet 2013

Le Revenu de Base - Quelques explications

Qu'est-ce que le Revenu de Base ?
Le Revenu de Base (aussi appelé allocation universelle) est un revenu :
- Accordé à toutes et tous, dès la naissance et jusqu'à la mort ;
- Versé périodiquement à titre individuel ;
- Accordé sans condition, sans prise en compte de l'existence d'autres revenus et sans dépendre des obligations actuelles des organismes de contrôle (Pôle Emploi...).
Le revenu de base vise à permettre à chacun et chacune de mener une vie digne et de participer à la vie en société sous toutes ses formes.
Le revenu de base est une idée qui séduit de plus en plus de personnes désireuses de penser un nouveau modèles de société. Il fait d'ailleurs l'objet cette année d'une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) : une récolte de signatures est en cours pour demander à la Commission Européenne une étude quand aux possibilités de financement d'un revenu de base.

Un Revenu de Base, pourquoi ?
Il y a probablement des centaines de raisons de soutenir la mise en place d'un revenu de base. Certains y voit une solution très pragmatique aux problèmes actuels (chômage, précarité...), d'autres le pensent davantage comme une réponse à la question du sens de nos actions au sein de notre société.
Quoi qu'il en soit voici quelques arguments souvent évoqués :
- Tirer profit de la fin du plein emploi au lieu d'en souffrir - et donc redonner un réel sens à nos activités ;
- Libérer la créativité et stimuler l'entrepreneuriat ;
- Rééquilibrer le pouvoir de négociation entre employés et employeurs ;
- Se tourner moins vers la production liée à l'argent, mais davantage vers celle liée au durable, à l'éthique ou à l'environnement ;
- Réduire les inégalités et donc favoriser l'égalité des chances, tout en défendant la liberté individuelle des citoyens ;
- Favoriser les activités non-rémunérées (faire du bénévolat, militer, faire grandir ses enfants, aider ses proches, faire ou reprendre des études...) ;
- Cesser la stigmatisation des pauvres, chômeurs, « inactifs »... ;
- Plus jamais 0€/mois en cas de pépin : une vie digne est un minimum ;
- Renforcer la démocratie et inciter la participation de chacun à la vie en société !

De quel montant parle-t-on ?
Il existe plusieurs modèles, qui seront étudiés suite à l'Initiative Citoyenne Européenne (expliquée ci-après) et portés au débat démocratique. Néanmoins, tous les groupes s'accordent sur trois principes : l'inconditionnalités, l'universalité et l'individualité de ce revenu. Ce montant doit être suffisant pour permettre une vie décente.

Mais qui voudra encore travailler ?
Le revenu de base ne supprime pas le travail rémunéré. Il lui enlève simplement son monopole et nous libère de la dépendance salariale. Certes, il modifierait radicalement les rapports employeurs/employés (car chacun serait libre de choisir, en toute conscience) mais pourquoi craindre que le revenu de base corrompe la société du travail ? Et d'ailleurs, quel danger y a-t-il, dans un État de droit, à laisser les citoyens libres et maîtres de leurs choix ?
De plus, un certain nombre d'études montre que les gens n'ont pas envie d'arrêter complètement de travailler. Souvent, ils aimeraient plutôt travailler moins pour avoir plus de temps pour soi, ou changer de travail : est-ce vraiment un mal dans une société qui atteint un taux de chômage structurel largement supérieur à 10% ? De plus, cela revaloriserait des travaux et des activités aujourd'hui déconsidérés ou non rentables immédiatement (la recherche, l'art, la création d'entreprise...).

Comment financer un Revenu de Base ?
Le financement du revenu de base n'est pas un problème : il est acquis. En effet, des études montrent que cela serait tout à fait possible. Voici les principaux moyens évoqués par les défenseurs d'un revenu de base. Ils peuvent également être combinés selon les cas :
- Énormes économies administratives grâce au caractère inconditionnel du revenu (selon les choix européens, ce revenu pourrait remplacer les allocations familiales, le RSA, les pensions...) ;
- TVA sociale (sur la consommation) ;
- Impôt sur le revenu (au-delà d'un certain montant) ;
- Réforme monétaire, via la réappropriation de la création monétaire, le développement de monnaies complémentaires...

L'Initiative Citoyenne Européenne, c'est quoi ?
Elle permet aux citoyens de l'UE de soumettre un projet aux institutions européennes. Une fois la proposition acceptée, ses défenseurs doivent réunir 1 million de signatures avant janvier 2014 dans au moins 7 pays de l'Union. En l'occurrence, nous sommes 15 pays à l'origine de cette ICE. L'ICE sur le revenu de base consiste à demander à la Commission Européenne d'étudier en profondeur cette initiative au sein du Parlement Européen, en auditionnant le Comité de Citoyens Organisateurs. Elle a pour titre « Le Revenu de Base Inconditionnel (RBI) - Explorer les voies vers les conditions sociales émancipatrices dans l'UE ».

Pour en savoir plus :
- Le documentaire « Le revenu de base, une impulsion culturelle », disponible librement en 23 langues sur le site www.basicincome2013.eu ;
- « Le Monde Diplomatique », Mai 2013 (dossier spécial) ;
- Le site internet revenudebase.info référence une grande quantité d'articles et d'opinions diverses à ce sujet ;
- Le groupe facebook fr-fr.facebook.com/RevenudeBase.

Comment participer ?
Les choses toutes simples :
- En vous informant et en parlant du revenu de base autour de vous ;
- En vous abonnant à la newsletter (revenudebase.info) ;
- En suivant les pages facebook, twitter (@revenudebaseFr, hashtag #RevenuDeBase), Linkedln ou Newmanity ;
- Et bien sûr en signant et faisant signer la pétition !

samedi 20 juillet 2013

Présentation du projet

Bonjour et bienvenue sur ce blog !

Commençons sans plus tarder les présentations. À gauche sur la photo ci-dessous, Touhami, Havrais de 23 ans, ex-étudiant en physique et bénévole aux Restos du Cœur. À droite, Olivier, Marmandais de 24 ans, ex-étudiant en physique et (depuis peu) ex-volontaire en service civique à Unis-Cité Bordeaux.


Jeunes padawans des alternatives de sociétés, nous parcourons les routes de France à la rencontre de toutes personnes souhaitant l'amélioration de nos modes de vie.
Le but de ce voyage est double. Tout d'abord, faire découvrir et débattre autour de l'idée du revenu de base (voir l'article suivant pour plus de précisions). Ensuite nous souhaitons tout simplement rencontrer, échanger, découvrir, débattre, le tout dans la joie et la bonne humeur ! :) 
Voyageant à pied ou en stop, dormant chez l'habitant ou sous tente, nous faisons aussi de ce voyage une expérience de sobriété. Notre trajet n'est absolument pas défini, préférant suivre nos envies et aller là où le vent nous mène.

Ce blog est notre journal de bord. Nous y écrivons les rencontres et aventures vécues au cours de notre périple.
Si vous souhaitez en savoir plus sur notre voyage ou sur nous-mêmes, ou si vous souhaitez que nous passions par chez vous, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ci-dessous ou à nous contacter par mail (tcherrak [@] gmail.com ou olivier.perie [@] gmail.com).

Bonne lecture !
Touhami et Olivier